Mise à jour le 7 juillet : en soutien aux membres de Tbilisi Pride, plus de 7.000 personnes se sont rassemblées le lendemain devant le Parlement de Géorgie, agitant des rainbow flags et des drapeaux européens.
Les organisateurs de la Tbilisi Pride, qui devait se tenir le 5 juillet dans la capitale de la Géorgie, ont été contraints d’annuler leur marche en raison de violentes attaques homophobes perpétrées en début de journée. « Nous ne pouvons mettre en danger des vies humaines et manifester dans des rues pleines d’agresseurs violents », ont-ils expliqué sur leur page Facebook.
Plusieurs tweets montrent que des militants d’extrême-droite arborant des drapeaux géorgiens ont pris d’assaut les locaux de l’organisation, qu’ils ont saccagé le mobilier et déchiré des drapeaux arc-en-ciel sous le regard de la police qui a laissé faire. Des journalistes qui filmaient ces exactions ont été molestés.
Ces violences ont provoqué de vives protestation de la part des représentants de nombreux pays européens, d’Israël, des Etats-Unis et des missions internationales qui oeuvrent dans le pays. Dans un communiqué commun, ils condamnent les faits et l’incapacité du gouvernement et les dignitaires de l’Eglise orthodoxe à condamner cette violence, « inacceptable et inexcusable. Participer à un rassemblement pacifique est un droit humain garanti par la constitution de la Géorgie ».