La pandémie de COVID 19 étant loin d’être complètement maîtrisée, l’organisation d’événements physiques d’affirmation de la fierté lesbienne, gaie, bi, trans et intersexe reste toujours problématique.
Dans le Nord, l’équipe de Fierté Lille Pride a renoncé en début d’année à organiser une manifestation dans les rues, mais a maintenu quand même son festival culturel (lire Annulation de l’édition 2021 de la Pride de Lille). Une équipe restreinte, organisée autour du Centre LGBT J’en Suis, J’y Reste a décidé à la dernière minute de mettre sur pied un événement qui s’est déroulé le 13 juin, et qui a remporté beaucoup de succès.
A Nantes, les membres de NOSIG, le Centre LGBTQI+ de la ville, qui avaient annoncé ne pas vouloir organiser de manifestation cette année, sont revenus sur leur décision. Ils organiseront finalement une marche en configuration réduite le 12 juin, et de nombreuses opérations tout au long du mois.
Autre fait marquant de cette année si particulière : des actions de visibilité LGBT+ sont organisées dans des villes moyennes. C’est le cas par exemple à La Rochelle, à Villefranche de Rouergue ou encore à Vannes. En dépit des restrictions sanitaires, il est probable qu’en 2021, le nombre de manifestations de la fierté lesbienne, gaie, bi, trans et intersexe franchira un seuil jamais atteint . Un effet inattendu du COVID ? On ne peut que s’en réjouir.