La Journée du souvenir trans, Transgender Day of Remembrance ou encore TDOR, se tient internationalement le 20 novembre. Elle fait vivre le souvenir des personnes transgenre assassinées ou poussées dans la mort par la transphobie, c’est à dire le refus de l’existence et la haine des personnes trans.
Des cérémonies partout dans l’hexagone
De nombreux moments de recueillement seront organisés un peu partout dans le monde, et, en France, plus particulièrement dans les lieux suivants :
- Angoulême : recueillement et prise de paroles à 10h place Francis Louvel (palais de Justice)
- Grenoble : rendez-vous 18h30 place Félix Poulat
- Lille : rassemblement à partir de 20h place de la République
- Metz : cérémonie à partir de 18h30 jardin Marsh P. Johnson et Sylvia Rivera (esplanade)
- Montpellier : cérémonie place des Martyrs de la Résistance à partir de 18h
- Nice : rassemblement place Garibaldi à partir de 19h
- Paris : cérémonie place Saint-Gervais, derrière de l’Hôtel de Ville à 18h
- Perpignan : rassemblement-hommage à 15h sur la place de la Résistance
- Reims : veillée aux bougies à partir de 20h sur l’esplanade Simone Veil
- Toulouse : rassemblement à 18h au bas des allées Jean Jaurès
A Paris, une marche commémorative
De leur côté, l’association Trans FLIRT Front de libération Transfem et Act Up-Paris appellent à une marche commémorative et revendicative qui se déroulera le samedi 20 novembre 2021 à 14h30 au départ de Gare du Nord à Paris. Les organisateurs expliquent les raisons de cette marche dans un long texte que nous reproduisons ci-dessous :
L’appel à marcher
Devant le silence assourdissant et complice des pouvoirs publics et des institutions, devant la violence quotidienne que vivent les personnes trans, intersexes, racisées travailleur,se,s du sexe, handies, grosses, séropositives.
Voici notre constat : l’État nous assassine. Les expulsions et les violences policières frappent particulièrement nos adelphes racisé,e,s, travailleur,se,s du sexe, vivant avec le VIH ou un handicap.
Les barrières administratives, la psychiatrisation constante, les difficultés d’accès à un logement, à un emploi constituent une spirale infernale dont nous ne parvenons pas tou,te,s à nous extraire.
Seule la réponse communautaire, fondée du l’auto-organisation, a permis de rompre avec l’isolement, d’accéder à des soins, à un logement, mais aussi à de la nourriture, afin de limiter la précarisation de nos existences.
Nous sommes en deuil, toujours fier,e,s, véner et pas prêt,e,s à se taire.
Rejoignez-nous pour commémorer, revendiquer et exiger :
– Nous exigeons une hausse des contributions et des budgets alloués aux associations de santé communautaires présentes sur le terrain auprès des personne trans, intersexes, racisé·e·s, psychiatrisé·e·s et travailleurSEs du sexe.
L’ÉTAT NOUS ASSASSINE !
Liste des premiers co-signataires :
- FLIRT Front de libération Trans-fem
- Nos Voix Trans
- Un Podcast Trans
- Visible.s, le podcast LGBT
- Act Up-Paris
- Cases Rebelles
- CLE Autiste
- Collectif Compas
- Gras Politique
- le SNJMG Syndicat national des jeunes médecins généralistes
- Les Dévalideuses
- Objectif Autonomie
- Act Up-Paris